Deni Ellis Bechard
Deni Ellis Béchard is the author of Vandal Love(Commonwealth Writers’ Prize for Best First Book); Of Bonobos and Men (Grand Prize winner of the Nautilus Book Award for investigative journalism); Cures for Hunger, a memoir about his bank robber father (selected as one of the best memoirs of 2012 by Amazon.ca); and Into the Sun(Midwest Book Award for literary fiction, selected by CBC Radio Canada as one of 2017’s Incontournables and one of the most important books of the year to be read by Canada’s political leaders).
He has reported from India, Cuba, Rwanda, Colombia, Iraq, the Congo, and Afghanistan. He has been a finalist for a Canadian National Magazine Award and has been featured in Best Canadian Essays 2017, and his photojournalism has been exhibited in the Canadian Museum for Human Rights. His articles, fiction, and photos have been published in newspapers and magazines around world, including the LA Times, Salon, Reuters, The Walrus, Le Devoir, Vanity Fair Italia, The Herald Scotland, the Huffington Post, The Harvard Review, the National Post, and Foreign Policy Magazine.
Teen Books (2)
Synopsis:
Un livre à mettre entre toutes les mains, pour que le dialogue prenne le pas sur le racisme En 2016, la poète Innu Natasha Kanapé Fontaine et le romancier québéco-américain Deni Ellis Béchard entamaient une conversation sans tabou sur le racisme entre Autochtones et Allochtones. Cette rencontre littéraire et poétique ouvrait un dialogue nécessaire et faisait émerger une série de questions. Comment cohabiter si notre histoire commune est empreinte de honte, de blessures et de colère ? Comment faire réaliser aux Blancs le privilège invisible de la domination historique? Comment guérir les Autochtones des stigmates du génocide culturel ? Pour ouvrir le dialogue et amorcer la nécessaire réconciliation entre nos peuples, Deni et Natasha sont partis de leur trajectoire personnelle et ont tenté de débusquer les mots et comportements qui empruntent les chemins du racisme. Natasha raconte sa découverte des pensionnats autochtones, son obsession pour la crise d'Oka, la vie sur la réserve de Pessamit ; Deni parle du racisme ordinaire de son père, de la ségrégation envers les Afro-Américains, de son identité de Québécois aux États-Unis. Cinq ans et des milliers de lecteurs et lectrices plus tard, Deni et Natasha ont décidé de reprendre la plume et de poursuivre ce « rendez-vous de la parole qui s'ouvre ». Démarré en septembre 2020, leur échange épistolaire renoue avec le ton intimiste et le foisonnement intellectuel qui caractérisaient leurs premiers échanges. Deni écrit depuis Stanford, en Californie, alors que les feux de forêts ravagent ce territoire et que la campagne présidentielle bat son plein aux États-Unis, en pleine pandémie, sur fond de montée des extrêmes et d’une parole haineuse libérée par quatre ans de pouvoir de Trump. Il décrit la mobilisation sans précédent du mouvement Black Live Matters à la suite de l’assassinat odieux de George Floyd, cet Afro-Américain de 46 ans abattu par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai 2020. Natasha a été marquée par le soulèvement des Wet’suwet’en contre le gazoduc Coastal GasLink partout au Canada et par l’hypocrisie colonialiste de la politique de la reconnaissance du gouvernement Trudeau à l’égard des Autochtones. Puis, au milieu de leurs échanges, est arrivé l’impensable : la mort de Joyce Echaquan, une femme de 37 ans, Atikamekw, sous les injures racistes et humiliantes de deux infirmières de l’hôpital de Joliette. « Une indignation est montée. […] À Montréal, le samedi suivant, nous étions des milliers à marcher pour la reconnaissance du racisme systémique, comme celui dans les services de la santé, et à réclamer justice. Son nom est désormais rattaché au mot « justice » : Justice Pour Joyce. Une douleur est venue m’envahir. Depuis, elle habite mon corps comme une vieille amie. Je n’ai pas ressenti de colère. Je n’en ai plus la force. Une douleur tellement vive, Deni. J’en pleure presque tous les jours. » Deni lui répond : « Chère nuitsheuakan, pendant cette période de souffrances et d’incertitudes, il est clair que la solution passera par un chemin long et difficile. […] Récemment, je me suis plongé dans l’histoire des mouvements sociaux et j’ai pris conscience des millions de personnes qui ont lutté jusqu’ici. C’est horrible de parler de patience quand tellement d’êtres humains vivent de l’oppression, mais il faut qu’on persiste et qu’on sache qu’au cœur de tout ce qu’on fait, reste le dialogue. Un proverbe grec dit : «?Une société devient grande quand des vieillards plantent des arbres à l’ombre desquels ils savent qu’ils ne s’assoiront jamais.?» Je souhaite qu’on ait des politicien.ne.s qui, un jour, se demandent ce qu’il faut faire aujourd’hui pour avoir la paix demain. En attendant, on a des artistes et des militant.e.s comme toi.» Croisant leurs mots, leurs indignations et leurs espoirs, ces deux grands écrivain.e.s nous offrent un livre humaniste et universel sur le rapport à l'autre et le respect de la différence.
Educator Information
The English version of this resource is a recommended resource for Grades 10-12 in these areas: BC First Peoples, Contemporary Indigenous Studies, English First Peoples, English Studies, Literary Studies.
This resource is also available in English: Kuei, My Friend: A Conversation on Race and Reconciliation.
Synopsis:
Kuei, My Friend is an engaging book of letters: a literary and political encounter between Innu poet Natasha Kanapé Fontaine and Québécois-American novelist Deni Ellis Béchard. Choosing the epistolary form, they decided to engage together in a frank conversation about racism and reconciliation.
Intentionally positioned within the contexts of the Idle No More movement, Canada’s Truth and Reconciliation Commission, and the National Inquiry into Missing or Murdered Aboriginal Women and Girls, the letters in Kuei, My Friend pose questions in a reciprocal manner: how can we coexist if our common history involves collective and personal episodes of shame, injury, and anger? how can we counteract misunderstandings of the Other, which so often lead to contempt and rejection? how can we educate non-Indigenous communities about the impact of cultural genocide on the First Peoples and the invisible privileges resulting from historical modes of domination?
In an attempt to open a sincere and productive dialogue, Kanapé Fontaine and Ellis Béchard use their personal stories to understand words and behaviours that are racist or that result from racism. With the affection and intimacy of a friend writing to a friend, Natasha recounts to her addressee her discovery of the residential schools, her obsession with the Oka Crisis of 1990, and her life on the Pessamit reserve. Reciprocating, Deni talks about his father’s racism, the segregation of African-Americans and civil rights, and his identity as a Québécois living in the English-speaking world.
By sharing honestly even their most painful memories, these two writers offer an accessible, humanist book on the social bridge-building and respect for difference. Kuei, My Friend is accompanied by a chronology of events, a glossary of relevant terms in the Innu language, and, most importantly, a detailed teacher’s guide that includes topics of discussion, questions, and suggested reflections for examination in a classroom setting.
Educator Information
Recommended resource for Grades 10-12 in these areas: BC First Peoples, Contemporary Indigenous Studies, English First Peoples, English Studies, Literary Studies.
Includes an Innu-aimun glossary and a teacher's guide to help classroom discussion facilitation.
Recommended in the Canadian Indigenous Books for Schools 2019-2020 resource list as being useful for grades 10 to 12 for English Language Arts and Social Studies.
This resource is also available in French: Kuei, je te salue: Conversation sur le racisme.
Additional Information
176 pages | 6.21" x 8.46" | Translated by & Deni Ellis Béchard & Howard Scott